Les interactions précoces
- Un accompagnement périnatal-grossesse :
Accueil de la future mère dans son travail de gestation psychique. Des situations rencontrées telles que la grossesse multiple, le déni de grossesse, la fausse couche spontanée précoce ou hémorragique, l’avortement spontané tardif peuvent être pensés et traversés ensemble.
- Un accompagnement post-natal :
Soutien des mouvements dépressifs suite à l’accouchement, de l’allaitement, du sevrage et de la reprise du travail, de la réorganisation du quotidien et d’autres débordements.
Un soutien à la parentalité
Devenir parent peut réveiller des blessures et des angoisses de son enfance qu’il pensait avoir dépassées.
- Une écoute de la relation mère-bébé ; parent-bébé :
Ces consultations s’adressent aux mères, aux parents qui rencontrent des difficultés liées au sommeil, à l’alimentation, à la respiration (Asthme), à l’enveloppe corporel (Eczéma, Psoriasis), à la digestion, etc.
Un soutien à l’enfant par le jeu et l’activité créative
Qu’est-ce que le jeu ?
Selon Lagache, c’est un « ensemble des conduites physiologique, mentales, verbales et motrices par lesquelles un sujet, aux prises avec son entourage, cherche à résoudre les tensions qui le motivent à réaliser ses possibilités ».
L’imaginaire comme enjeu thérapeutique ? Jouer, Créer, Rêver
« La psychothérapie s’effectue là ou deux aires de jeu se chevauchent, celle du patient et celle du thérapeute (…) c’est en jouant et seulement en jouant, que l’individu, enfant ou adulte, est capable d’être créatif et d’utiliser sa personnalité toute entière ». D.W. Winnicott, Jeu et réalité.
En d’autres termes, c’est en jouant, et peut être seulement quand l’enfant joue, qu’il est libre de se montrer créatif. Et c’est seulement en étant créatif que l’individu se découvre lui-même et aussi en relation avec les autres. En observant, en exploitant, en imitant, en imaginant, il deviendra grand. Pour l’enfant, le jeu c’est toute sa vie !
Le suivi thérapeutique est ponctué d’entretiens réguliers avec les parents.
Une thérapie d’adolescent
En consultation, le thérapeute va inciter le jeune à s’exprimer dans le respect de son mode expressif : échange verbal, écriture littéraire ou poétique, musique, partage de ses passions de ses rêves nocturnes, etc. Ce partage est parlant. Ils mettent en scène ce qui le préoccupe psychiquement. Elles sont donc considérées comme un discours qui s’adresse au thérapeute.
Lors de la première consultation, en général, le thérapeute reçoit d’abord le jeune, puis le jeune avec le ou les parent(s) et, si nécessaire, le ou les parent(s) du jeune seul(s), avec la permission de celui-ci. Il les accueille et les écoute, le temps nécessaire, afin de leur permettre de s’exprimer.